lundi, juillet 1, 2024

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France-Belgique, catastrophe pour les Bleus avant le jour J !

Si la France a toujours dominé la
Belgique lors des grandes compétitions, certains revers ont coûté
très cher aux Bleus.

Quatre matches, quatre victoires. Alors que se profile le choc
entre la France et la Belgique en huitièmes de finale de l’Euro,
les Bleus peuvent s’appuyer sur l’historique des confrontations
avec leurs voisins dans les grandes compétitions. Que ce soit à la
Coupe du monde 1938, à l’Euro 1984, à la Coupe du monde 1986 et
évidemment à la Coupe du monde 2018, les Français ont toujours
dominé leurs voisins. Une liste à laquelle on peut ajouter la
demi-finale de la Ligue des nations, remportée 3-2 par les troupes
de Didier Deschamps malgré deux buts de retard.

Historiquement, la Belgique affiche pourtant de meilleures
statistiques avec 30 victoires pour les Diables Rouges contre 26
pour les Bleus et 19 matches nuls. L’essentiel des succès belges
remonte certes aux temps anciens, mais dans le football moderne,
une victoire amicale a coûté très cher à l’équipe de France. Le 18
mai 2002, alors que les Bleus s’apprêtaient à s’envoler pour la
Coupe du monde au Japon et en Corée du Sud, des Belges au fond du
trou étaient venus l’emporter 2-1 au Stade de France, profitant des
absences de Zinedine Zidane, Thierry Henry ou Fabien Barthez mais
également de la suffisance française.

Roger Lemerre sent le danger mais…

Ce revers des hommes de Roger Lemerre n’avait certes pas suffi à
gâcher la fête organisée par la FFF et ses sponsors. Il n’en avait
pas moins mis en lumière les lacunes des Bleus, au premier rang
desquelles la trop grande confiance entretenue autour des champions
du monde en titre. Dès la conférence de presse d’avant-match, le
capitaine Marcel Desailly avait donné le ton en affirmant être
« incapable de citer le nom d’un Diable rouge »
et en ajoutant que ce match amical n’est « pas très
important ».

Le sélectionneur tricolore sent pourtant le danger venir alors
que les Bleus baignent dans l’illusion que la Coupe du monde à
venir leur ait déjà acquise. A tel point qu’un maillot avec une
deuxième étoile est déployé au cœur du Stade de France. « Ces
louanges sont aussi dangereuses que les critiques, et les
accusations infondées, avant le Mondial 1998 »,
confie
l’ancien adjoint d’Aimé Jacquet.

Le ressort est cassé

Les joueurs avaient bien tenté de réagir en organisant une
réunion de crise après cette défaite, chose rare sous l’ère
Lemerre. « Avant même de partir, c’était déjà mort. La notion
de groupe n’était plus qu’un souvenir. On avait gagné la Coupe du
monde 98 et l’Euro 2000 grâce à elle, mais en équipe de France,
c’est l’individualisme qui prime désormais »,
a d’ailleurs
confié après coup Emmanuel Petit dans le livre L’Histoire
secrète des Bleus
, restant convaincu que « Ce match a
laissé une trace ».

Et le discours de Roger Lemerre ne passe plus. « En 2002,
Roger on l’adorait mais on ne l’écoutait plus, ou plus beaucoup. A
la fin, on faisait un jeu en mode ‘qu’est-ce qu’il a voulu dire ?
»,
confiera Christophe Dugarry sur le sujet bien des années
plus tard. La chute n’en fut que plus lourde. Les Bleus avaient
beau débarquer en Corée du Sud avec leurs certitudes nées des
sacres de 1998 et de 2000 et les meilleurs buteurs de Premier
League, de Serie A et de Ligue 1, ils allaient quitter la
compétition dès le premier tour sans inscrire le moindre but.

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