Les dés sont lancés pour le démarrage des quarts de finale de la deuxième édition de la League africaine de Muay Thai, un combat de boxe à huit armes.
Ce vendredi 28 juin 2024, dans les locaux du marché Dekawowo, sis à Cacaveli, un quartier de la ville de Lomé, s’est déroulée la conférence de presse d’élaboration des bases du combat.
Au total, 12 combattants venus de divers pays parmi lesquels le Togo (pays hôte), le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, la Guinée, le Gabon et le Cameroun ont fait leur appoint avant la grande confrontation du samedi 29 juin.
Organisé par la Fédération togolaise de Muay Thai, l’événement promeut la symbiose entre les athlètes des sports de combat du Togo d’un côté et ceux des autres pays voisins.
Après la première phase qui s’est tenue le 13 avril de l’année, place aux qualificatifs.
« C’est une League qui vise à rassembler les athlètes togolais en premier et les athlètes africains sur un même spectacle. Demain, 29 juin se tiendront dans le marché Dekawowo, les qualificatifs », déclare Yakass Adjélé Ida, présidente de la Fédération togolaise de Muay Thai.
Cette dernière n’hésite d’ailleurs pas à se montrer ambitieuse : « À la fin de ce tournoi, nous voulons voir le Togo se qualifier (c’est nous qui organisons, donc c’est bien normal que nous soyons qualifiés.) ; et après voir les athlètes montrer de quoi ils sont capables ».
Également, via ce tournoi, la vision de la présidente est que l’événement s’arime aux grandes éditions internationales afin d’offrir une ouverture plus ambitieuse aux combattants.
Au total, quatre dates concentreront l’attention de la League cette année 2024, à savoir, le 13 avril, le 29 juin, le 28 septembre puis le 29 décembre 2024.
Un sport de combat énergivore
Tout comme d’autres sports de combat qui demandent assez de vivacité et de technique, pour le Muay Thai selon la présidente de la fédération et également présidente de la League, « sa particularité est qu’il est un sport pieds-poings », précise-t-elle.
Comparativement à la boxe anglaise, le Muay Thai convoque plusieurs parties du corps, notamment les poings, les coudes, les genoux ainsi que les pieds.
« Une question d’ambition »
Ce fut également l’occasion pour le partenaire de l’événement, à savoir Togocom, d’évoquer le lien intrinsèque qui le lie à la League. Pour le représentant de l’opérateur de téléphone, Sala Géovani, Lomé Fight Night se veut à la fois culturelle et sportive et Togocom aime à promouvoir ce genre d’événement.
« Ce qui nous retient, c’est qu’il y a une certaine valeur qui est partagée entre nous et Lomé Fight Night et cette « valeur », c’est l’ambition et la responsabilité. Pareillement, la maîtrise de soi et le dépassement personnel. Des qualités que notre entreprise partage », a-t-il affirmé.
Rituel du combat
Lors de cette conférence de presse, il ne s’agissait pas uniquement de présenter les abords de l’événement, mais aussi de mettre en évidence les acteurs sportifs qui fouleront le ring le soir du 29 juin.
Comme de coutume, tous les athlètes présents ont suivi le rituel habituel des combats de boxe. D’abord la pesée, ensuite le face-à-face, puis la visite médicale.
Concernant les mensurations, les catégories ont été établies à quatre niveaux : le poids lourd (90 kg), le poids moyen (72 kg), le poids léger (61 kg) ; et une catégorie dédiée aux athlètes féminines qui est de 57 kg.
Pour rappel, ils sont au total 12 combattants prêts à fouler le ring ce 29 juin 2024, au marché Dekawowo de Cacaveli.
