mardi, juillet 2, 2024

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Drame au Nigeria : au moins 18 personnes décédées dans…

Le Nigeria a une fois de plus été frappé en son cœur meurtri. Ce samedi, dans la ville de Gwoza, nichée aux confins du nord-est du pays, la violence a surgi, semant la mort et le chaos.

Une série d’attentats-suicides a fauché au moins 18 vies, laissant dans son sillage 19 blessés graves et une nation sous le choc.

L’horreur s’est d’abord invitée à une célébration de mariage, transformant les rires en cris de détresse.

Une femme, portant un enfant sur son dos — image poignante de l’innocence instrumentalisée — a fait exploser sa charge mortelle au milieu des convives.

Puis, comme si la cruauté n’avait pas de limites, un hôpital est devenu la cible d’une nouvelle attaque, faisant voler en éclats le lieu.

Enfin, ultime affront à la dignité humaine, les funérailles des victimes ont, elles aussi, été visées, plongeant les familles endeuillées dans un abîme de douleur.

Ce triptyque sanglant porte la signature funeste de Boko Haram, bien que le groupe n’ait pas encore revendiqué ces actes.

Depuis plus d’une décennie, cette organisation terroriste sème la terreur dans la région, utilisant femmes et enfants comme vecteurs de mort.

Gwoza, ville symbole longtemps sous le joug des insurgés avant d’être libérée en 2015, reste une cicatrice béante sur le visage meurtri du Nigeria.

Face à cette nouvelle tragédie, les autorités locales et les services d’urgence s’activent, évacuant les blessés vers Maiduguri, la capitale régionale.

Mais au-delà des chiffres, c’est tout un pays qui panse ses plaies, confronté à une violence qui semble sans fin.

Comment endiguer cette vague de terreur qui a déjà fait plus de 40 000 victimes et déplacé deux millions de personnes ?

La réponse à cette question cruciale déterminera l’avenir non seulement du Nigeria, mais de toute une région prise dans la tourmente du terrorisme.

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