mardi, juillet 2, 2024

Top 5 du jour

Voir aussi

Présidentielle en Mauritanie : le président Ghazouani en tête dans la course

Dans les sables mouvants de la politique mauritanienne, une figure se détache avec l’assurance d’un dromadaire traversant les dunes. Mohamed Ould Cheikh Al-Ghazouani, président sortant et candidat à sa propre succession, semble avoir pris une longueur d’avance dans la course à la magistrature suprême.

Les premiers résultats dessinent les contours d’une victoire potentielle dès le premier tour.

Avec 55% des suffrages exprimés, après le dépouillement de plus de 60% des bulletins, Ghazouani caracole en tête, laissant ses adversaires dans la poussière.

Son plus proche poursuivant, Biram Dah Abeid, ne recueille que 22,76% des voix. Un écart qui semble, à ce stade, difficilement comblable.

Cette élection a vu s’affronter sept prétendants au fauteuil présidentiel. Parmi eux, Hamadi Ould Sid Mokhtar, figure de proue de l’opposition islamique, se contente pour l’heure d’une modeste troisième place avec 13,27% des suffrages.

Les autres candidats se partagent les miettes d’un gâteau électoral dont la part du lion semble promise à Ghazouani.

La Commission électorale nationale indépendante, arbitre de ce match démocratique, poursuit son décompte avec la minutie d’un orfèvre.

Sur les 4 503 bureaux de vote disséminés à travers le pays, 2 669 ont déjà livré leurs secrets. Un processus qui devrait s’achever dans les prochaines heures, dessinant ainsi les contours définitifs du paysage politique mauritanien pour les années à venir.

Si la tendance se confirme, Ghazouani pourrait s’éviter les affres d’un second tour, initialement prévu le 13 juillet. Une victoire dès le premier round qui serait perçue comme un plébiscite pour sa politique et une validation de son premier mandat par le peuple mauritanien.

Ainsi, dans l’attente des résultats définitifs, la Mauritanie retient son souffle. Entre espoir de changement et désir de continuité, le pays du million de poètes s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire politique.

On en parle