Le business des pigeons souvent vendus en couple est devenu une affaire très bénéfique pour les éleveurs de ce type d’oiseaux dans un pays comme le Niger et certains prix vont jusqu’à plus de 3 millions de FCFA.
Dans les villes nigériennes, plusieurs sont les personnes qui s’adonnent à cette activité et embrassent des millions par la suite.
Les pigeons dont un type d’oiseaux très appréciés dans le pays et même au delà surtout s’ils sont d’une espèce rare.
Selon les éleveurs, il existe des pigeons qui sont vendus à plus de 3 millions de FCFA par couple à des clients bien spécifiques.
« On a des pigeons dont le couple peut avoisiner les 3 millions de FCFA. En vrai, le plus bas prix parmi ces pigeons et de 50 000 FCFA », déclare Ekawel Mohamed, un éleveur interviewé par la plateforme B Challenge TV.
En effet, l’élevage de pigeons est une activité quasi culturelle au Niger. Hormis la consommation, les pigeons sont souvent élevés pour des compétitions de beauté et les courses.
Pour ce faire, l’élevage des pigeons de race est devenue très populaire dans le pays et c’est ce qui justifie le prix élevé de certains de ces oiseaux.
Ekawel Mohamed explique son parcours
« J’ai été influencé en 2017 par des amis proches et des cousins qui en élevaient aussi. J’ai rapidement aimé parce que j’aimais déjà les pigeons.
Par la suite, j’ai vu des choses que je ne connaissais pas. Des races nouvelles que nous n’avions pas et c’est de là que la passion a commencé. Je me suis mis dedans véritablement en 2018.
Ici, j’élevais plus de 20 races (de pigeons) à la base, mais maintenant, je suis à 4 ou 5 races. Les mondains, ceux qui ressemblent à des poules et qui viennent de la France.
On a aussi des voyageurs, ils servent à faire des compétitions. J’ai aussi des texans, une race dévéloppée au Texas (Etats-Unis). J’ai aussi des Bagadets de Nuremberg, de même que des pigeons pan anglais.
Je fais aussi des races améliorées issues des croisements entre les mondains et nos races locales pour nous permettre aussi d’avoir des pigeons de chair », a élucidé le spécialiste Ekawel Mohamed. Cliquez ici pour la vidéo.
