Emmanuel Macron aurait beaucoup à
apprendre de Didier Deschamps, selon Pascal Praud. Notamment de son
humilité…
L’équipe de France a rendez-vous ce lundi à 18 heures
pour disputer face à la Belgique son huitième de finale de l’Euro.
Une rencontre au sommet passée au second plan compte-tenu de
l’actualité politique. Comme attendu, le premier tour des élections
législatives a durement sanctionné Emmanuel Macron et son
gouvernement et placé l’extrême-droite en position de force avant
le second tour.
La dissolution de l’Assemblée nationale dans la
foulée de l’annonce des résultats des élections européennes n’a pas
provoqué le choc escompté par le Président de la République et
certains ne manquent pas de pointer du doigt ce pêché d’orgueil.
C’est notamment le cas de Pascal Praud, qui a utilisé… Didier
Deschamps pour vivement critiquer le chef de l’Etat. Didier
Deschamps et son humilité.
« L’humilité est un état d’esprit »
« L’humilité est un état d’esprit. Humilité et
lucidité cohabitent. Humilité et orgueil ne vont pas ensemble. A
l’Elysée, Deschamps n’aurait pas dissous l’Assemblée nationale. Il
n’est pas Dieu. Il le sait », a-t-il ainsi écrit dans les
colonnes du JDD, imaginant même un destin présidentiel
pour le double champion du monde, en tant que sélectionneur et que
capitaine de l’équipe de France.
« Je me demande si les grands champions ne
seraient pas les plus doués pour gouverner un pays, précisément
parce que plus que les autres, ils connaissent leurs limites. Ils
savent aussi perdre sans envoyer tout balader. La compétition ne
ment pas. Elle sanctionne le péché d’orgueil, poursuit ainsi
l’ancien dirigeant du FC Nantes, ajoutant au sujet de l’ancien
milieu de terrain : « Il organisait le jeu et distribuait les
rôles. Je l’ai connu à Nantes, à Marseille, à Bordeaux, à Monaco, à
la Juventus, à Chelsea, à Valence, à chaque fois avec le brassard
de capitaine. Tous les entraîneurs qu’il a connus avaient compris
qu’il était un chef d’orchestre pour le meilleur et jamais pour le
pire. »
