mercredi, juillet 3, 2024

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Kenya / Dizaines de morts suite aux récentes manifestations : le…

Depuis quelques jours, le Kenya est aux prises d’intenses tensions politiques et sociales.

Le mardi 25 juin 2024, le pays a connu une escalade des tensions. La situation s’est empirée au point où le Parlement a été pris d’assaut par les manifestants.

Ces manifestations ont eu de lourdes conséquences. Selon l’ONG internationale, Human Rights Watch, au moins 30 personnes ont été tuées.

Quant à l’organe officiel de défense des droits humains, il fait état d’au moins 22 morts suite aux manifestations.

Au cœur de cette crise, se trouve une loi des finances controversée, proposée par le régime en place dirigé par le président William Ruto.

En effet, le gouvernement a introduit au Parlement une proposition de loi visant à augmenter certains impôts.

Pour le gouvernement kényan, confronté à une dette extérieure colossale, c’est le moyen ultime pour remettre sur pied les caisses de l’État. Cette mesure permettra surtout de réduire la dépendance aux emprunts extérieurs.

Cependant, cette décision des autorités kényanes n’a pas fait l’unanimité. Elle n’a pas été bien accueillie de l’opinion nationale ce qui a déclenché cette crise observée actuellement à Nairobi la capitale du pays.

Dimanche 30 juin 2024, le président William Ruto s’est attelé à répondre aux questions de trois journalistes de grands médias kényans, sur cette crise.

À la question d’un journaliste, de savoir si le chef d’État kényan avait du sang sur les mains suite à ces manifestations qui ont fait plusieurs morts, William Ruto a sans langue de bois répondu, qu’il n’avait pas de sang sur les mains.

« Je n’ai pas de sang sur mes mains. D’après les chiffres des agences de sécurité, 19 personnes ont perdu la vie. C’est regrettable. En tant que démocratie, cela ne devrait pas faire partie de notre conversation.

L’équivalent de 17 millions d’euros de dégâts matériels a été causé. Le bureau de la présidente de la Cour Suprême a été incendié.

L’hôtel de ville a été incendié. Le Parlement a été incendié. Chaque vie qui a été perdue doit tous nous déranger, en commençant par moi », s’est défendu le chef de l’État kényan.

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