jeudi, juillet 4, 2024

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Largement dominé par le Rassemblement National (RN), le second tour des législatives en France suscite beaucoup d’inquiétudes dans le rang des citoyens Français, parmi lesquelles, les joueurs nationaux qui n’hésite pas à se prononcer sur le sujet.

Le défenseur de l’équipe de France Jules Koundé a appelé ce lundi 1 juillet 2024, à « faire barrage à l’extrême droite et au Rassemblement National » lors du second tour des élections législatives, le 7 juillet.

« Il sera important de faire barrage à l’extrême droite et au Rassemblement National.

Ce n’est pas un parti qui va amener notre pays vers plus de liberté et de vivre ensemble », a déclaré le joueur du FC Barcelone en conférence de presse à l’issue de la qualification des Bleus pour les quarts de finale de l’Euro-2024.

« J’étais déçu de voir quelle direction notre pays prend (après le 1er tour, ndlr) avec un grand soutien à un parti qui est contre nos valeurs, nos valeurs de vivre ensemble, de respect et qui souhaite diviser les Français.

Mais il y a un second tour, rien n’est joué et il faut encore aller chercher les personnes qui n’ont pas voté », a-t-il affirmé, au lendemain du premier tour des législatives dominé par le RN.

Depuis leur arrivée en Allemagne pour disputer l’Euro-2024, les joueurs français sont systématiquement questionnés sur les élections et une victoire éventuelle du parti d’extrême droite.

Avant Koundé, Marcus Thuram avait demandé « à se battre pour que le RN ne passe pas » alors que le capitaine des Bleus Kylian Mbappé et le milieu Aurélien Tchouaméni s’étaient eux positionnés contre « les extrêmes ».

Les autres Bleus interrogés sur le sujet se sont contentés d’appeler à voter alors qu’Adrien Rabiot s’est démarqué en estimant qu’il ne fallait pas que le groupe soit « parasité » par la question des législatives et qu’il serait « bien » de la « laisser un peu de côté« , tout en appelant également à voter car « l’avenir » du pays « est en jeu ».

Le président de la Fédération française de football (FFF), Philippe Diallo, avait lui expliqué qu’il garantissait « aux joueurs la liberté d’expression » au sujet des législatives anticipées, tout en veillant à la « neutralité » de son instance.

© AFP

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