jeudi, juillet 4, 2024

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Chérif Djiba à l’opposition : « Il nous faut 20 ans pour réparer plus de 60 ans de banditisme d’Etat »

« Le mépris du passé condamne à la répétition et porte en lui les germes de l’intolérance et du despotisme » – Thérèse Delpech

Non contents de nous avoir laissé un pays au fond d’un gouffre abyssal, un pays dont l’Etat de dysfonctionnement est tout simplement ahurissant, un pays dont le degré de corruption est inimaginable pour un citoyen, un pays à la merci des puissances occidentales, un pays dont le foncier a été la source de toutes les malversations inimaginables, le comportement des ex membres du gouvernement du despote Macky Sall et les membres de la législature appartenant au groupe BBY insultent notre intelligence, nous insultent et veulent nous faire croire, à, nous ne savons quoi !

A la place d’un silence respectueux, nous avons droit encore à des inepties de la part des membres de la coalition BBY.

Respectez le peuple bon sang !!
Ceux qui ont échoué dans leurs responsabilités n’ont aucune légitimité à critiquer leurs successeurs. Il est inacceptable de chercher à détourner l’attention de leurs propres échecs en pointant du doigt le nouveau gouvernement. Il faut être responsables, reconnaître leurs erreurs et s’abstenir de tout commentaires et de toutes prérogatives, parce que vous êtes responsables de la déliquescence dans laquelle se trouve notre pays. Soutenez les efforts de reconstruction et de redressement du pays, vous avez tout à y gagner. Enfin, l’humilité doit guider vos actions. Rappelez-vous que le pouvoir n’est pas un droit mais une responsabilité. En quittant vos fonctions, vous devez accepter le jugement du peuple et contribuer de manière constructive à l’avenir de la nation.

Chers compatriotes dirigeants ; Excellence Monsieur le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Excellence Monsieur le Premier Ministre Ousmane SONKO, ne laissez pas ceux qui ont échoué vous distraire de votre objectif commun de renouveau et de prospérité.

IL NOUS FAUT 20 ANS POUR REPARER +60 ANS DE BANDITISME D’ETAT

Notre pays traverse une période de transition politique importante, marquée par l’arrivée d’un nouveau
gouvernement, dirigé par son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar FAYE et par son Premier Ministre, son excellence Ousmane SONKO. Beaucoup d’entre vous espèrent un changement rapide et significatif, et nous partageons pleinement cet espoir. Cependant, il est crucial de comprendre que le redressement des dysfonctionnements hérités des prédécesseurs nécessitera du temps, de la patience et un engagement collectif du peuple Sénégalais.

Les défis auxquels nous faisons face sont nombreux et complexes. Ils résultent de politiques passées qui ont pu manquer de vision à long terme, de décisions mal ajustées et parfois d’une gestion inefficace et gabégique des ressources. La nouvelle équipe au pouvoir, le Tandem Bassirou Diomaye Diakhar FAYE/Ousmane SONKO est consciente de ces problèmes et déterminée à les résoudre, mais ne peut le faire du jour au lendemain.
La première étape de ce redressement est l’évaluation minutieuse de l’état actuel de notre nation (audits). Cela inclut une analyse approfondie de l’économie, des infrastructures, des systèmes éducatifs et de santé, ainsi que de notre position sur la scène internationale. Cette phase d’évaluation est essentielle pour établir un diagnostic précis et pour formuler des stratégies adaptées et efficaces.

Ensuite, la nouvelle équipe va mettre en place des réformes structurelles qui, bien qu’ambitieuses, nécessitent du temps pour être pleinement opérationnelles. Les réformes économiques doivent être soigneusement planifiées et mises en œuvre pour éviter des perturbations soudaines et garantir une croissance durable. De même, les réformes dans les secteurs de l’éducation et de la santé demandent une approche progressive pour assurer la qualité et l’accessibilité des services.

Chers compatriotes, un autre aspect fondamental est la restauration de la confiance. La confiance entre le
gouvernement et les citoyens, entre les institutions et le peuple, et entre notre nation et ses partenaires
internationaux. Cette confiance se bâtit jour après jour, par des actions concrètes, par la transparence et par la cohérence des politiques mises en œuvre. Elle ne peut être imposée, mais doit être gagnée par des preuves tangibles de notre engagement à servir l’intérêt général.

Nous comprenons l’impatience de certains, car les besoins sont urgents et les attentes légitimes. Toutefois, nous devons nous rappeler que des changements profonds et durables prennent du temps. Il est important de ne pas céder à la tentation de solutions rapides qui pourraient s’avérer inefficaces ou même nuisibles à long terme.

Nous vous invitons, chers concitoyens, à faire preuve de patience et de résilience. À soutenir les efforts avec un esprit constructif et à participer activement à ce processus de redressement. Le gouvernement ne peut réussir seul ; il a besoin de la collaboration de tous, des citoyens, des entreprises, des associations, et de chaque acteur de notre société.

Ensemble, nous pouvons relever ces défis. Ensemble, nous pouvons reconstruire et renforcer notre nation. Cela demandera des sacrifices et des efforts, mais nous sommes convaincus que notre détermination collective nous mènera vers un avenir meilleur.
Chers compatriotes, nous exprimons notre exaspération face à l’insolence du gouvernement sortant, un régime dictatorial et corrompu qui, après des années de gabegie et de mépris, ose critiquer le nouveau gouvernement à peine installé. Il est temps de mettre les choses au clair et de rappeler à ces anciens dirigeants la réalité de leur bilan désastreux.

Pendant trop longtemps, notre nation a été prise en otage par un régime qui n’a eu pour seul objectif que de s’enrichir aux dépens du peuple. La gabegie, ce mot qui signifie gaspillage et mauvaise gestion, a été leur credo. Les ressources de notre pays ont été dilapidées, les infrastructures négligées, et les services publics ont été réduits à l’état de ruines. Pendant ce temps, une petite élite s’engraissait sans vergogne, indifférente aux souffrances et aux besoins des citoyens.

Sous ce régime, la voix du peuple a été étouffée, la liberté d’expression réprimée, et les opposants politiques persécutés. La dictature n’a laissé aucune place à la justice, à l’équité, ou à la dignité humaine. Les médias muselés, et la société civile opprimée. Ces pratiques honteuses ont non seulement terni notre image sur la scène internationale, mais ont également brisé la confiance des citoyens en leurs institutions.

Et aujourd’hui, ces mêmes dirigeants, responsables de tant de souffrances et de tant d’injustices, osent critiquer le nouveau gouvernement qui vient à peine de prendre ses fonctions. C’est une insulte à notre intelligence collective, une tentative cynique de détourner l’attention de leurs propres échecs et de leurs crimes. Ils espèrent nous faire oublier leurs abus en pointant du doigt ceux qui ont hérité de leur chaos. La représentation du peuple, l’Assemblée nationale vient de dévoiler sa tricherie perdante ainsi toute crédibilité.
Le nouveau gouvernement a hérité d’une situation catastrophique. Il faudra du temps pour réparer les dégâts, pour redresser l’économie, pour restaurer la confiance et pour reconstruire nos institutions. 20 ans ne suffiront pas à tout réparer….

Mais contrairement à leurs prédécesseurs, ces nouveaux dirigeants sont engagés à servir l’intérêt général, à gouverner avec transparence et à respecter les droits fondamentaux de chaque citoyen.

Nous ne devons pas nous laisser berner par les critiques de ceux qui n’ont montré que mépris pour notre peuple.
Nous devons soutenir les efforts du nouveau gouvernement, les encourager à poursuivre sur la voie des réformes, et leur donner le temps nécessaire pour prouver leur valeur. Le changement profond et durable que nous attendons tous ne se réalisera pas en un jour, mais il est en marche, et il mérite notre patience et notre soutien.

VIVE LA REPUBLIQUE DU SENEGAL
DCS – DIASPORA CASAMANCE

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