jeudi, juillet 4, 2024

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Effondrement dramatique au lycée Limamoulaye : enquête et responsabilités exigées

Le lycée Limamoulaye de Guédiawaye a connu une situation alarmante avec l’effondrement du toit du nouveau bâtiment en pleine nuit du 18 au 19 juin. Ce bâtiment abrite le nouvel amphithéâtre de 600 places, les bureaux du proviseur et du directeur des études, ainsi que la salle de réception. Inauguré il y a moins de trois ans, cet incident aurait pu causer des dégâts humains considérables s’il s’était produit pendant les heures de classe.

Le bâtiment fait partie d’un ensemble de réalisations comprenant quatre logements administratifs et dix salles de classe, pour un coût global de 500 millions de Francs CFA. Me Marie Hélène Ngom, porte-parole du Comité de gestion, a précisé que malgré l’alerte répétée sur la mauvaise qualité de la construction, les autorités n’ont pas réagi à temps.

Des ouvriers tentent de couper les poteaux de fer jugés trop faibles pour supporter le poids du toit. Les débris de plâtre jonchent le sol, révélant la médiocrité des matériaux utilisés. Certains observateurs jugent ces matériaux de seconde catégorie, renforçant les critiques sur l’état du bâtiment marqué par de nombreuses fissures et détériorations. Selon eux, ‘les membres de l’administration, les personnels de service et les élèves ont été délibérément mis en danger.’

Me Marie Hélène Ngom a rappelé que l’amphithéâtre, utilisé pour des cours regroupant plus de 600 apprenants et leurs professeurs, aurait pu causer un drame encore pire. Elle a également dénoncé l’irresponsabilité des responsables et a exigé l’ouverture d’une enquête libre et transparente pour situer toutes les responsabilités et sanctionner les coupables.

Les enseignants du lycée Seydina Limamoulaye de Guédiawaye demandent aussi que le bâtiment soit intégralement rasé et reconstruit. Ils mettent en garde l’entreprise Kelimane, adjudicataire du marché de reconstruction, sur l’importance de respecter les normes de construction des bâtiments publics et les délais de livraison.

Enfin, le Comité de gestion a également sollicité des aménagements adéquats des alentours du lycée, devenus un capharnaüm, ainsi qu’une rencontre avec leur ministre de tutelle pour être informés et associés aux décisions futures.

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