Dans l’espace Schengen, l’Allemagne veut encourager l’immigration de travailleurs étrangers qualifiés et cela ne peut que plaire aux millions d’africains qui rêvent de vivre et de travailler dans le pays.
Une nouvelle loi est entrée en vigueur et vise l’assouplissement des règles de l’immigration pour les travailleurs qualifiés. Une première depuis les années 2000.
Le pays doit pallier le manque croissant de main-d’œuvre dû, entre autres, au vieillissement de sa population. Deux millions de postes sont actuellement vacants Outre-Rhin, notamment dans le secteur de la sidérurgie.
Cette loi qui est entrée en vigueur en l’Allemagne prévoit plusieurs pistes pour accueillir environ 400 000 travailleurs qualifiés par an. Il ne sera plus nécessaire, par exemple, de fournir un contrat de travail pour entrer dans le pays.
Il y aura à la place un système de points qui mesurera le « potentiel » d’intégration des candidats, comme c’est le cas au Canada. Autrement dit, avoir de l’expérience professionnelle et une offre d’emploi pourront suffire.
Dans ce pays de l’espace Schengen, les travailleurs immigrés notamment les africains pourront aussi demander la nationalité au bout de cinq ans de résidence en Allemagne. Cela peut même être moins, trois ans, pour ceux qui auront fait de gros efforts d’intégration, comme apprendre l’allemand.
De plus, les travailleurs étrangers, non européens, n’auront plus à renoncer à leur nationalité d’origine, ce qui était un facteur dissuasif d’immigration pour beaucoup d’entre eux.
Avec ces mesures, la première économie d’Europe prend donc le taureau par les cornes, car si rien n’est fait, le marché du travail pourrait perdre jusqu’à sept millions de personnes d’ici à 2035, selon l’Institut de recherche sur le marché du travail.
