jeudi, juillet 4, 2024

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Ouganda : Une Transition Climatique Juste Impactant Le Secteur Informel… Découvrez Les Détails !

En Afrique de l’Est, en particulier en Ouganda, la Banque africaine de développement (Bad) et les Fonds d’investissement climatiques mettent en œuvre des projets visant une transition climatique équitable. Récemment, un atelier a eu lieu à Kampala pour s’assurer que les communautés vulnérables ne soient pas laissées pour compte dans cette transition.

Augustine Kpehe Ngafuan, chef de bureau pays pour l’Ouganda à la Bad, a souligné que l’Ouganda  »est à l’avant-garde de l’action climatique », en mentionnant que ce projet aidera le gouvernement à mieux comprendre les risques et opportunités liés aux mesures d’atténuation dans le secteur des transports. Cet atelier, organisé les 19 et 20 juin 2024, portait sur les impacts climatiques et socio-économiques de la transition.

Les secteurs clés identifiés pour une transition juste incluent ceux de l’agriculture et de la foresterie, de l’énergie et des minéraux, des transports, de l’urbanisme, et de l’industrialisation verte.

L’un des moments forts de ces ateliers a été la présentation d’un modèle d’évaluation de l’impact socio-économique par Neyen Consulting, se concentrant particulièrement sur Kampala, où 50% des véhicules ougandais sont situés, en mettant l’accent sur le secteur informel.

Des propositions ont émergé, telles que le remplacement de 60% de la flotte de  »boda boda » par des véhicules électriques d’ici 2035 ou l’introduction rapide de minibus électriques pour augmenter le ratio de taxis minibus par rapport aux  »boda boda ». Ces mesures visent à réduire sensiblement les émissions de gaz à effet de serre, en alignement avec les contributions déterminées au niveau national (CDN) de l’Ouganda.

En parallèle, l’Ouganda prépare son cadre national pour une transition juste avec l’aide des Fonds d’investissement climatiques et de la Bad, visant à réduire la vulnérabilité, la pauvreté et les inégalités dans le cadre de sa transition vers une économie avec de faibles émissions de carbone et résiliente aux changements climatiques.

Moses Masiga, expert en financement climatique, a mis en avant les compréhensions des participants sur les stratégies actuelles de transition, en soulignant l’importance des synergies entre les différentes stratégies sectorielles. Il a mentionné que les recommandations majeures visaient à démontrer les avantages par rapport aux coûts de la transition et à développer des stratégies existantes.

Les ateliers s’appuient sur des sessions lancées en avril, réunissant plus de 50 représentants de diverses parties prenantes. Augustine Kpehe Ngafuan a noté que l’analyse des actions climatiques sectorielles est essentielle pour garantir la cohérence nationale.

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