jeudi, juillet 4, 2024

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Portugal-France, un Bleu de Deschamps traumatisé

Le quart de finale de l’Euro 2024
à venir entre le Portugal et l’équipe de France rappellera sans
doute un douloureux souvenir à un ancien Bleu de Didier
Deschamps.

C’est donc face au Portugal de Cristiano Ronaldo que l’équipe de
France disputera son quart de finale de
l’Euro 2024
, vendredi soir à Hambourg. Une affiche qui rappelle
forcément un mauvais souvenir à Didier Deschamps et certains de ses
joueurs. Souvenez-vous: le 10 juillet 2016, les Bleus affrontent la
Selecçao en finale de « leur » Euro. Antoine Griezmann,
Olivier Giroud, N’Golo Kanté et Kingsley Coman sont déjà de la
partie, mais ils ne sont pas les plus traumatisés.

Chez les Bleus, le plus marqué est à n’en pas douter
André-Pierre Gignac qui, ce jour-là, passe tout près d’offrir la
victoire aux Tricolores. Alors que la marque est nulle et vierge,
l’attaquant français, dans le temps additionnel, se fend d’un
enchaînement inspiré en pleine surface, voyant néanmoins son tir
sonner le montant gauche de la cage lusitanienne. Les Bleus ont
laissé passer leur chance. En prolongation, Eder trouve la faille,
avec le dénouement que l’on sait (0-1).

La frappe
d’André-Pierre Gignac finit sur le poteau en finale de l’Euro 2016.
(Icon Sport)

« Je n’en ai pas dormi pendant des mois »

Un épisode traumatisant pour l’ancien Marseillais, qui évolue
depuis 2015 au Mexique, chez les Tigres de Monterrey.
« Quand je vois le défenseur se serrer dans l’axe et le
gardien sortir, j’essaie de la frapper comme je peux en fait. Ça
prend un petit rebond, mais avec un effet bizarre qui tape sur le
poteau,
racontait-il en mars 2021 sur les ondes de RMC Sport.
C’est un truc de fou. Je ne sais pas si c’est le destin, je ne
sais pas comment on peut appeler ça. »

« Normalement, le ballon retombe dans les pieds
d’Antoine
(Griezmann). C’est un truc de malade
quand on y pense ! Antoine est à un mètre du ballon. Et avec cet
effet, au lieu de revenir sur lui, il part sur le côté, c’est un
truc de fou…,
ajoutait-il. Je n’en ai pas dormi pendant
des mois.
Je n’étais pas en dépression ni rien, pas à ce
point. Mais les jours qui ont suivi la finale, quand je suis
retourné chez moi à Cassis, je rêvais que j’avais mis le but et que
j’étais en train de fêter ça avec les copains… »

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