Neuf villes de ce pays maghrébin sont dans le top 10 des plus chaudes du monde.
Selon le site spécialisé OGIMET, pas moins de 9 villes du pays ont été classées parmi les plus chaudes de la Terre, avec des températures flirtant avec les 50°C et parfois même les dépassent, un soleil implacable et un air brûlant qui met le feu dans les poumons.
Et le réchauffement climatique, qui monte crescendo, n’arrangera certainement pas les choses.
Voici les villes de ce pays maghrébin qui figurent dans le top 10 des plus chaudes du monde.
Ouargla (wilaya de Ouargla) : 50,1°C
Hassi-Messaoud (wilaya de Ouargla) : 49,7°C
Adrar (wilaya d’Adrar) : 49,0°C
Timimoun (wilayade Timimoun) : 49,0°C
Touggourt (wilaya de Touggourt) : 48,9°C
In-Salah (wilaya d’In Salah) : 48,4°C
Rhourd Nouss (wilaya de Ouargla) : 48,3°C
Krechba (wilaya de Ghardaia) : 47,4°C
El Golea (wilaya d’El Meniaa) : 47,3°C
Le nouveau record signé par les villes algériennes le 29 juin est la suite logique des chiffres enregistrés dès les premiers jours de l’été. Ouargla avec son pic de 50,1°C est à quelques longueurs, à peine 6° C, du record mondial absolu, détenu par Furnace Creek, dans la vallée de la Mort en Californie. Rappelons que ce record tient depuis le 10 juillet 1913, avec une température caniculaire de 56,7°C.
Hier dimanche 30 juin la chaleur frappait encore, avec 10 villes algériennes dans le TOP 15 des plus chaudes du monde, d’après Eldorado Weather. Ouargla occupe toujours la première position avec 50,1°C, puis vient Hassi-Messaoud (49,7°C), ensuite Adrar (49°C), Timimoun (49°C) et Touggourt (48,9°C).
Voici ci-dessous, le top 15 mondial :
Ouargla : 50.1°C
Hassi-Messaoud : 49.7°C
Adrar : 49°C
Timimoun : 49°C
Touggourt : 48.9°C
In-Salah : 48.4°C
Rhourd Nouss : 48.3°C
Ahwaz (Iran) : 47.4°C
Krechba : 47.4°C
El Golea : 47.3°C
Safi-Abad Dezful (Iran) : 47.3°C
Omidieh (Iran) : 47.1°C
Ghardaia : 47°C
Nokkundi (Pakistan) : 47°C
Kuwait Internationalairport (Kuwait) : 46.9°C
Evidemment l’intensité des chaleurs extrêmes prévues dans le Sahara algérien et le sud, et surtout leur fréquence et leur durée, sont de sérieux motifs d’inquiétude pour les autorités et les populations.
La santé des couches les plus vulnérables, les risques d’incendies et une pression accrue sur les ressources en eau sont les préoccupations majeures dans des régions où ces problématiques sont récurrentes.
