vendredi, juillet 5, 2024

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à peine nommé, le Premier ministre de ce pays s’engage dans un soutien de taille envers l’Ukraine

« Nous ne devrions pas être naïfs. A quelques heures de vol d’ici, il y a une guerre horrible, où la vie humaine n’a pas d’importance pour la Russie », a déclaré M. Schoof, ancien chef du renseignement néerlandais.

« L’Ukraine peut continuer à compter sur le soutien financier, militaire et politique des Pays-Bas », a-t-il souligné.

M. Schoof, 67 ans, s’est également engagé à atteindre l’objectif de consacrer 2% du produit intérieur brut des Pays-Bas à la défense, un niveau exigé par l’Otan, bientôt dirigée par son prédécesseur Mark Rutte.

S’adressant à un petit groupe de journalistes après son investiture mardi, le nouveau Premier ministre néerlandais a déclaré que la principale menace contre le pays venait « clairement de l’est ».

« Peut-être parce que j’ai été chef des services de sécurité, je suis un peu plus inquiet que les autres », a-t-il observé.

Sous Mark Rutte, les Pays-Bas ont signé cette année un accord portant sur deux milliards d’euros d’assistance militaire à l’Ukraine sur 10 ans, ajoutant ensuite un milliard supplémentaire.

M. Rutte a par ailleurs été le fer de lance des efforts visant à doter le pays d’avions de combat F-16, une décision qualifiée d »historique » par le président Volodymyr Zelensky lors d’un voyage aux Pays-Bas.

Dick Schoof dirige un gouvernement inhabituel qui ne comprend pas les dirigeants des quatre partis de droite qui ont forgé une coalition après la victoire électorale du dirigeant d’extrême droite Geert Wilders.

M. Wilders a renoncé à son ambition de devenir Premier ministre, certains partis ayant menacé de se désolidariser à cause de ses positions notoirement anti-islam et eurosceptiques.

La situation aux Pays-Bas, un des membres clés de l’Union européenne, est surveillée de près par Bruxelles pour voir si les Néerlandais vont continuer à jouer un rôle constructif.

M. Schoof s’est engagé à respecter les accords internationaux, mais a averti que les Pays-Bas n’imposeraient pas de règles plus strictes que les autres pays en matière de politique environnementale.

« Nous ne sommes pas toujours obligés d’être les premiers de la classe. Et nous ne pouvons pas nous permettre de l’être », a-t-il déclaré.

© AFP

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