Pour la première fois, la République Démocratique du Congo (RDC) se lance dans la vente de son propre cuivre.
En effet, la Générale des Carrières et des Mines (Gécamines), société minière nationale de la RDC aurait lancé la vente de cuivre provenant de la mine géante de Tenke Fungurume, où elle détient 20% des parts.
Selon l’agence Bloomberg, le groupe public prévoit de commercialiser 90 000 tonnes de ce métal extrêmement prisé.
En 2023, la RDC a solidifié sa position en tant que deuxième producteur mondial de cuivre, avec des exportations presque triplées depuis 2016.
Cependant, l’exploitation du cuivre dans le pays reste principalement dominée par une vingtaine de sociétés internationales, dont le géant chinois CMOC et le canadien Ivanhoe Mines.
Le cuivre est essentiel pour la transition écologique, notamment en raison de son utilisation dans le transport de l’électricité.
Avec cette nouvelle étape, la RDC démontre sa capacité à valoriser ses ressources naturelles de manière autonome, tout en jouant un rôle crucial dans l’économie mondiale des métaux indispensables à un avenir plus vert.
Notons que la RDC dispose d’un immense potentiel minier.
En dehors du cuivre, le pays est riche en cobalt, diamant, or, uranium et manganèse, des ressources qui sont particulièrement stratégiques pour les pays développés.
Avec sa superficie de 2,345 millions de km², la RDC est le deuxième plus vaste pays d’Afrique. Il regorge de bois, d’eau, de faune et de flore.
Toutes ces richesses font du pays un acteur clé sur le marché mondial des ressources naturelles.