Selon les données du Processus de Kimberley, la Russie a non seulement maintenu sa position en tant que premier producteur mondial de diamants, mais a également surpassé le Botswana en valeur totale des pierres extraites.
Avec une production de 37,3 millions de carats représentant 33,5% du marché mondial, la Russie a généré une valeur de production atteignant 3,6 milliards de dollars, marquant une légère augmentation de 1,5% malgré une baisse de 11% en volume.
Cette performance reflète une stratégie axée sur la qualité et la valeur ajoutée, plutôt que sur la simple quantité.
Comparativement, le Botswana a vu sa production augmenter de 2,4% pour atteindre 25,1 millions de carats, mais a subi une chute drastique des prix, entraînant une valeur totale de 3,3 milliards de dollars, en baisse de 30%.
Cette dynamique montre un défi pour le Botswana, qui, bien que maintiennent des volumes robustes, lutte contre la volatilité des prix sur le marché international.
En Afrique, d’autres acteurs clés ont également connu des évolutions significatives dans ce domaine.
L’Angola a grimpé de la sixième à la quatrième place mondiale avec une production de 9,75 millions de carats, tandis que la République Démocratique du Congo a vu sa production chuter de 23% à 8,35 millions de carats.
L’Afrique du Sud et la Namibie ont également enregistré des baisses et des hausses respectives dans leurs volumes d’extraction de diamants.
Ces actions illustrent les défis et les opportunités distincts auxquels chaque pays est confronté dans ce secteur complexe.