vendredi, juillet 5, 2024

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Didier Deschamps, un couple qui pose problème ?

Cible de nombreuses critiques
depuis le début de l’Euro, Didier Deschamps, sous contrat jusqu’en
2026, ne pourra pas s’appuyer sur le soutien aveugle de Philippe
Diallo en cas d’élimination face au Portugal,
vendredi.

L’équipe de France sera au rendez-vous des quarts de finale de
l’Euro, vendredi. Vainqueurs de la Belgique 1-0 en huitièmes de
finale, les Bleus affronteront le Portugal et Didier Deschamps a
tout intérêt à voir ses troupes l’emporter s’il veut s’éviter des
attaques de toutes parts. La pauvreté du jeu des vice-champions du
monde depuis le début de la compétition lui vaut déjà de sévères
critiques. De quoi le placer sur la sellette.

« Je retiens d’abord la qualification. Je constate que les
Italiens sont rentrés chez eux, les Croates aussi, que l’Angleterre
s’est sauvée miraculeusement à 30 secondes de la fin, que le
Portugal s’en est sorti aux tirs au but contre la Slovénie. Tout ça
veut dire qu’il ne faut pas banaliser une qualification pour les
quarts de finale »,
a néanmoins pris soin de rappeler Philippe
Diallo dans une interview à RMC, ajoutant : « La France a
montré une vraie solidité. Elle a raté des occasions.
Offensivement, c’est clair qu’il y a un déficit. Mais la force de
cette équipe est d’avoir réussi à surmonter ce déficit offensif
pour continuer sa route dans le tournoi. »

Une élimination dès les quarts de finale placerait Didier
Deschamps dans une position très inconfortable malgré les deux
années de contrat qui lui restent. Et ce d’autant plus qu’il ne
pourra pas compter sur le soutien indéfectible du président de la
Fédération Française de Football comme ce fut le cas en 2021 après
l’élimination contre la Suisse de la part de Noël Le Graët. A la
tête de la FFF depuis seulement un an, Philippe Diallo n’a
clairement pas les mêmes rapports privilégiés avec le sélectionneur
national.

« Il avait une forte proximité avec Noël Le
Graët »

« Déjà, ce n’est pas à moi de juger le degré de proximité
avec Didier Deschamps. Il avait une forte proximité avec Noël Le
Graët, parce qu’ils ont eu ensemble une dizaine d’années de
collaboration, avec un titre de champion du monde. Ça crée des
liens,
a-t-il souligné. Je suis là de manière plus récente
mais une bonne collaboration s’est mise en place. Je lis qu’elle
serait moins forte qu’avec mon prédécesseur, je ne sais pas. Mais
on a une confiance mutuelle, une très bonne collaboration au
quotidien. »
Suffisante pour Didier Deschamps en cas de grosse
tempête ?

Philippe Diallo veut néanmoins croire à un réveil des Bleus.
« Encore une fois, on est en quart de finale. C’est déjà un
très beau résultat. On va jouer un gros match et c’est là-dedans
que je me situe, dans la recherche de performance. Que croyez-vous
que les fans attendent si ce n’est que de voir gravir les échelons
tour après tour pour nous emmener jusqu’en finale? Les gens ont
peut-être été frustrés de quelques buts. Mais on a eu les occasions
à chaque match. Il se fait qu’on n’a pas réussi à les convertir. Le
tournoi n’est pas terminé, le déclic va se faire et les
commentaires changeront du tout au tout,
a-t-il martelé.
Encore une fois, c’est un tournoi très difficile, très serré,
personne ne domine vraiment son sujet, aucune nation n’a eu un
parcours facile et il ne reste plus que huit pays. Et nous sommes
dedans. C’est ce qu’il faut retenir : la France a son statut de
favori et on est encore en vie. Il reste deux matchs à gagner pour
être en finale le 14 juillet. »

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