samedi, juillet 6, 2024

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A poil dans la piscine, le coup de folie de Giroud

Alors que les Bleus se préparent
à affronter le Portugal, Olivier Giroud garde un souvenir
douloureux de la finale de l’Euro 2016.

Huit ans après, les regrets ne sont toujours pas effacés. Et ce
malgré le sacre de l’équipe de France à la Coupe du monde, deux ans
plus tard. L’affiche entre la France et le Portugal, vendredi, en
quarts de finale de l’Euro fait en effet remonter le souvenir cruel
de la finale de l’Euro 2016, perdue 1-0 en prolongations malgré la
domination des troupes de Didier Deschamps.

Quatre joueurs au sein de l’effectif tricolore étaient présents
en 2016: Kingsley Coman, N’Golo Kanté, Antoine Griezmann et Olivier
Giroud. Ce dernier avait évidemment très mal vécu de rater cette
dernière marche au Stade de la France face à la Seleçao.

« On est peut-être passé à ça de quelque chose
d’énorme,
avait-il raconté quelques mois plus tard dans les
colonnes de L’Equipe. Quand on s’est retrouvés à
l’hôtel Molitor le soir même, avec la piscine, tout ça, c’était
terrible. »
Et l’ancien Montpelliérain de raconter ce
qu’aurait pu être la fête en cas de sacre devant les 80 000
spectateurs de l’enceinte dyonisienne.

Olivier Giroud avait vécu une « aventure
extraordinaire »

« On aurait pu faire une sacrée bringue, on aurait tous fini
à poil dans l’eau ! On s’est imaginé fêter ça tous ensemble »,

avait-il soufflé, content néanmoins d’avoir vécu une « aventure
extraordinaire sur le plan sportif comme sur le plan humain ». «
Quand tu croisais des gens, ils étaient heureux, ils avaient le
sourire, ils nous remerciaient, se remémore Giroud. Ça fait chaud
au cœur de pouvoir apporter un peu de bonheur. Et il y a eu de la
fierté aussi d’avoir réalisé quelque chose de grand »,

avait-il développé.

« Les liens qu’on a créés sont restés. On a un groupe de
discussions avec Hugo (Lloris), Dédé (Gignac), Lolo (Koscielny),
Ben (Costil), Morgan (Schneiderlin) et Yo (Cabaye). C’était le
groupe de collègues de la salle de jeux quand on jouait aux
cartes,
avait-il raconté. On s’est donné des nouvelles
pendant nos vacances. En revanche, le soir même, le lendemain, ç’a
été vraiment dur. »

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