L’Algérie s’apprête à accueillir une vague d’investissements égyptiens d’un montant astronomique dépassant les 1800 milliards.
Ce qui pourrait bien redessiner le paysage industriel du pays. Concrètement, le chiffre est vertigineux : près de 3 milliards de dollars, soit plus de 1 823 milliards de francs CFA, sont déjà sur la table, et ce n’est que le début d’une odyssée économique prometteuse.
Yasser Qarani, ministre délégué et chef du bureau commercial à l’Ambassade d’Egypte en Algérie, a levé le voile sur ces ambitions pharaoniques lors d’une rencontre algéro-égyptienne à Alger.
Les secteurs ciblés ? Un cocktail savamment dosé d’industries stratégiques : emballage, fibres synthétiques, agroalimentaire, sans oublier les infrastructures, les engrais et même la restauration.
Mais l’appétit des investisseurs égyptiens ne s’arrête pas là. Ils lorgnent déjà sur l’industrie automobile, les énergies renouvelables, et même le secteur gazier fait l’objet de pourparlers discrets entre les deux nations.
Cette manne financière n’est pas tombée du ciel. Elle est le fruit d’une croissance soutenue des échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Égypte, passés de 600 millions à 1 milliard de dollars en seulement cinq ans.
Et l’ambition est claire : quintupler ce montant pour atteindre les 5 milliards de dollars d’ici quatre ans.
L’optimisme est palpable du côté égyptien. L’ambassadeur Mokhtar Warida vante « l’avenir prometteur » de cette coopération bilatérale, fruit d’un rapprochement politique au plus haut niveau.
Du côté algérien, on salue déjà ce « modèle réussi d’investissement direct » prometteur en termes d’emplois, de transfert technologique et même d’exportations.
Alors que l’Algérie se prépare à accueillir cette manne égyptienne, une question demeure : comment le pays va-t-il tirer profit de cet afflux de milliards pour transformer durablement son économie ?