jeudi, novembre 28, 2024

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RDC : plus de 140 entreprises de cette puissance étrangère pilleraient l’or du pays

Dans les profondeurs tourmentées du Sud-Kivu, une nouvelle secousse vient d’ébranler le secteur de l’or de la République Démocratique du Congo (RDC).

Jean-Jacques Purusi, fraîchement nommé gouverneur de cette province, a levé le voile sur un scandale d’une ampleur inédite : pas moins de 147 sociétés, majoritairement chinoises, exploiteraient illégalement l’or de la région.

Cette révélation fracassante, lancée lors de son discours d’investiture, jette la lumière sur les pratiques opaques qui gangrènent l’industrie de l’or en RDC.

Selon Purusi, ces entreprises fantômes opèrent dans un no man’s land juridique, leurs licences ayant expiré depuis près d’une décennie pour certaines.

Le butin est colossal : tous les deux mois, ce sont 100 kilos d’or qui s’évaporent dans la nature, échappant à tout contrôle et à toute comptabilité officielle.

Un pillage en règle des ressources naturelles de la RDC qui ne peut plus durer, martèle le nouveau gouverneur.

Les solutions contre le pillage d’or en RDC

Face à cette saignée, Purusi n’y va pas par quatre chemins. Il annonce un « examen rigoureux » de chaque groupe impliqué.

Il n’hésite pas à interpeller directement l’ambassade de Chine à Kinshasa, exigeant des mesures concrètes pour que ces entreprises restituent leurs gains illégaux.

Cette affaire soulève des questions brûlantes sur la gouvernance des ressources naturelles en RDC.

Comment de telles pratiques ont-elles pu perdurer pendant si longtemps ? Quelles complicités locales ont permis ce pillage systématique ? Et surtout, cette initiative courageuse du gouverneur Purusi parviendra-t-elle à endiguer ce flot d’or qui s’échappe des frontières congolaises ?

Alors que le Sud-Kivu s’apprête à vivre un grand nettoyage de son secteur minier, c’est tout l’équilibre économique et géopolitique de la région qui pourrait s’en trouver bouleversé.

L’or de la RDC, longtemps synonyme de conflits et d’exploitation illégale, deviendra-t-il enfin une source de prospérité pour sa population ?

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