Les propos alarmants de la représentante de l’UNICEF en République centrafricaine, Meritxell Relaño Arana, ont été tenus lors d’une conférence de presse au Palais des Nations à Genève. La situation des enfants, qu’ils soient filles ou garçons, en République centrafricaine est critique.
Meritxell Relaño Arana a signalé que trois millions de filles et de garçons sont confrontés aux crises et privations les plus graves et complexes au monde. Ces enfants vivent dans le pays considéré comme le plus exposé aux crises humanitaires, selon un classement de 191 pays. Cette position met en lumière les défis immenses auxquels doivent faire face les jeunes citoyens, ajoute l’UNESCO.
Les données officielles révèlent une situation désastreuse : un enfant sur deux n’a pas accès aux services de santé, seulement 37% des enfants vont régulièrement à l’école, environ 61% des jeunes femmes se marient avant l’âge de 18 ans, et près de 40% des enfants souffrent de malnutrition chronique, d’après l’UNICEF.
Malgré l’instabilité politique, l’abandon des autorités et le manque de soutien de la communauté internationale, il y a de l’espoir. Meritxell Relaño Arana a déclaré que le moment est venu pour la communauté internationale de se mobiliser pour un changement en faveur des enfants centrafricains. Le nouveau Plan National de Développement du gouvernement et d’autres engagements importants pour améliorer les droits de l’enfant offrent à l’UNICEF et ses partenaires une plateforme pour plaider en faveur d’un avenir meilleur pour les enfants et le pays.