Le Sénégal, sous la houlette de son nouveau président Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à vivre une période de prospérité économique sans précédent comme le montrent les 16000 milliards attendus.
En effet, les chiffres révélés par le Document de programmation budgétaire économique pluriannuelle (DPBEP) donnent le vertige : 16 027,6 milliards de francs CFA de recettes fiscales prévues sur la période 2025-2027.
Une progression fulgurante de 9,2% par rapport aux prévisions précédentes, qui témoigne d’une dynamique économique robuste et d’une confiance renouvelée dans les institutions sénégalaises.
D’où viennent les 16000 milliards du Sénégal ?
Cette manne financière n’est pas le fruit du hasard. Elle résulte d’une politique audacieuse d’élargissement de l’assiette fiscale, marquée notamment par l’introduction de la TVA sur les activités numériques depuis le 1er juillet 2024.
Une initiative qui place le Sénégal à l’avant-garde de la fiscalité moderne en Afrique de l’Ouest.
Mais le gouvernement ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Les recettes non fiscales devraient également connaître une hausse significative de 10,7%, atteignant 850,6 milliards de francs CFA. Un signal fort de la diversification des sources de revenus de l’État.
Cependant, cette euphorie budgétaire s’accompagne d’une légère baisse des investissements prévus.
Une décision qui pourrait sembler paradoxale, mais qui s’inscrit dans une vision à long terme visant à faire du Sénégal « un pays souverain, juste et prospère ». Un pari audacieux sur l’efficacité plutôt que sur la quantité.
Ainsi, Bassirou Diomaye Faye parait avoir trouvé la formule magique pour propulser le Sénégal dans une nouvelle ère économique. Entre augmentation des recettes et rationalisation des dépenses, le pays s’offre les moyens de ses ambitions.
Reste maintenant à transformer ces chiffres prometteurs en amélioration concrète du quotidien des Sénégalais. Un défi de taille pour le jeune président, mais qui pourrait bien redéfinir l’avenir économique de toute la sous-région.
