Fatima Ezzahra Gardadi se prépare à faire ses débuts aux Jeux olympiques de Paris dans la capitale française, avec des ambitions plus grandes que jamais.
La coureuse de fond marocaine a embrassé la discipline du marathon en 2019. Seulement quatre ans plus tard, en 2023, elle s’est qualifiée pour ses premiers Jeux olympiques après avoir décroché la troisième place aux Championnats du monde d’athlétisme à Budapest.
Avant de se consacrer au marathon, Gardadi avait participé à diverses courses allant du 800 mètres au semi-marathon, sans connaître de succès majeur. Elle a trouvé sa voie dans le marathon, s’affirmant pleinement en tant qu’athlète.
Sa préparation pour les Jeux olympiques a bien commencé, avec une impressionnante deuxième place au marathon de Xiamen, en Chine, en janvier, où elle a réalisé un temps de 2:24:12. L’Éthiopienne Bekelech Gudeta Borecha a remporté la course en 2:22:54.
À 32 ans, Gardadi s’entraîne à Marrakech sous la supervision de son mari, l’athlète Mustapha El Houdadi. Sa médaille de bronze à Budapest fait d’elle la première femme marocaine à remporter une médaille de marathon aux Championnats du monde.
Mon ambition est de gagner une médaille aux Jeux olympiques et de très bien représenter le Maroc lors de ces Jeux, a mentionné Gardadi.
Elle devra cependant faire face à une forte concurrence, notamment des athlètes d’Afrique de l’Est qui dominent depuis longtemps les marathons olympiques.
Gardadi incarne une nouvelle ère pour le marathon féminin marocain et ses performances aux Jeux olympiques de Paris seront suivies de près.
