dimanche, octobre 6, 2024

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CEDEAO : la nouvelle proposition forte du président Bassirou Diomaye Faye saluée par ses paires

Lors du sommet de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ce dimanche 7 juillet 2024, à Abuja (Nigeria), le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye s’est adressé à ses paires.

 Dans son message, il a parlé  des vrais fondamentaux de l’organisation avant de faire une nouvelle proposition à la CEDEAO.

« Il est impératif de lancer des réformes appropriées pour moderniser la CEDEAO en fonction des réalités actuelles et renforcer notre progression collective vers nos objectifs communs », a-t-il déclaré.

« À cet égard, le Sénégal soutient la révision du Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance, dont l’actualisation aidera à préserver les idéaux démocratiques qui en constituent le fondement », a-t-il ajouté.

 Le chef de l’État a également plaidé pour un renforcement de l’indépendance de la Cour de Justice de la CEDEAO, « dont les décisions doivent être respectées par toutes les parties, y compris les États membres », a-t-il affirmé.

« Cela nécessite avant tout une garantie de son indépendance et de son impartialité », a-t-il souligné.

Bassirou Diomaye Faye a par ailleurs jugé essentiel de « renforcer les mécanismes de prévention des conflits en mettant l’accent sur la concertation et le dialogue en période de paix ».

« Cela permettrait de réduire les risques de crises et d’améliorer les capacités de gestion en cas d’émergence », a-t-il observé.

 Le déclin de la CEDEAO?

L’annonce du retrait de l’AES de la CEDEAO ne représente pas seulement une secousse diplomatique, mais le symptôme flagrant d’une organisation défaillante, symptomatique d’une CEDEAO en état de déliquescence avancée.

 Cette décision, loin d’être impulsive, s’inscrit dans un contexte de désillusion grandissante face à une institution qui semble avoir perdu son âme et sa raison d’être.

Depuis sa création, la CEDEAO avait pour noble mission de favoriser l’intégration économique et politique entre ses États membres.

 Or, aujourd’hui, force est de constater que cette belle ambition s’est diluée dans un océan de désinvolture et de manœuvres politiques douteuses.

 Le traitement infligé au Niger, empreint d’un mépris flagrant, n’est que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase d’une patience longtemps entretenue

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