dimanche, octobre 6, 2024

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Droits TV L1: L’annonce dramatique de Canal+

Toujours sans diffuseur à cinq
semaines de la reprise du championnat, la Ligue 1 enregistre ce
lundi une nouvelle très préoccupante.

Le divorce est bel et bien consommé entre la Ligue de football
professionnel et Canal+. Et c’est tout le football français qui en
pâtit. Ce lundi, alors que l’instance nationale chapeautée par
Vincent Labrune n’a toujours pas trouvé preneur pour les droits TV
de la
Ligue 1
sur la période 2024-2029, le groupe Canal
entérine définitivement la fin de sa collaboration avec la LFP.

« Malheureusement, cette situation n’est pas une surprise
pour nous. Nous sommes souvent critiqués pour notre frustration,
notre ressentiment ou notre amertume, et je comprends pourquoi,
mais la question est principalement économique
», dixit Maxime
Saada, le directeur de Canal+, qui n’a jamais caché son
incompréhension face au deal précédemment conclu entre la Ligue et
Mediapro, puis entre la Ligue et Amazon.

Aucune solution viable à cette heure

Canal+ alors s’est senti lésé, et la stratégie sport du groupe
s’est orientée vers d’autres horizons. « Canal+ a tenté de se
positionner contre Mediapro, puis Amazon, et récemment avec DAZN,
pour revenir dans la compétition des droits de la Ligue 1. La LFP
n’a pas voulu de nous et Canal+ a donc dû consacrer ses ressources,
qui sont limitées, à d’autres compétitions, notamment la Ligue des
Champions
», explique Maxime Saada à L’Equipe.

Et de conclure: « Ainsi, nous ne disposons plus aujourd’hui
des moyens nécessaires pour intervenir dans ce dossier.
» A
cinq semaines de la reprise, le flou le plus total règne dans
l’attribution des droits TV de la L1. Les dernières offres
présentées par DAZN ou Warner Bros Discovery – à hauteur de 400
millions d’euros annuels – ne sont évidemment pas pour satisfaire
des présidents de clubs à qui l’on a fait miroiter quelque 800
millions par saison. D’autant que CVC doit récupérer 20% des futurs
droits générés (13%, plus un rattrapage des deux années écoulées)
après avoir investi 1,5 milliard d’euros pour renflouer les caisses
du football français après la double crise Mediapro-Covid 19.

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