Le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES) exprime ses inquiétudes pour le président du jury 1506 du centre du Nouveau Lycée de Kaolack, après l’exclusion de 65 candidats au Bac pour possession de téléphones.
D’après les syndicalistes, chaque année les présidents de jury affrontent des risques tels que l’intimidation, la tentative de corruption, et parfois même des menaces.
Face aux protestations en ligne contre le professeur Ahmed NDIAYE, le SAES demande que des mesures de sécurité soient assurées pour cet enseignant, victime de critiques injustifiées par certains médias.
Selon le syndicat, les candidats ont enfreint les règles en apportant des téléphones dans les salles d’examen, et le président de jury, enseignant chercheur à l’UCAD et membre du SAES, s’est seulement conformé aux règlements communiqués par écrit aux candidats et rappelés à la veille de l’examen par le ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation.
Pour le SAES, cet enseignant, qui mérite des félicitations pour son respect des règles, a été victime d’un lynchage médiatique vivement condamné par la coordination SAES du campus de Dakar et la section SAES Fastef.
