53 milliards ; cette somme représente le coup de maître que le Togo vient de placer sur la scène économique ouest-africaine.
Mars 2024 restera gravé dans les annales comme le mois où le pays a franchi la barre des 52,968 milliards de francs CFA d’exportations vers ses partenaires de la CEDEAO. Cette nouvelle a été dévoilée par l’INSEED.
L’UEMOA a en effet absorbé 83% de cette somme, soit 44,358 milliards de francs CFA. La Côte d’Ivoire s’est imposée comme le premier destinaire. Et ce, à raison de près de 20 milliards d’exportations togolaises.
Le Burkina Faso et le Mali ont suivi le pas, malgré leur distanciation avec la CEDEAO, accordant respectivement 8,9 et 6,2 milliards à ce dynamisme.
Au-delà de l’UEMOA, le Togo a su toucher ses voisins anglophones. Le Ghana et le Nigeria ont en effet contribué à plus de 8 milliards de francs CFA d’exportations.
Ce qui frappe dans ces chiffres, c’est la progression fulgurante par rapport au mois précédent.
Avec une hausse de 73% des exportations comparé à février 2024, le Togo affirme sa montée en puissance sur la scène économique régionale.
Cette performance exceptionnelle souligne l’importance cruciale de la CEDEAO pour l’économie togolaise. La sous-région, véritable poumon commercial du pays, absorbe désormais 40% des exportations togolaises.
Un chiffre qui résonne comme un hymne à l’intégration économique régionale et qui positionne le Togo comme un acteur incontournable du commerce intra-africain.
Alors que le continent cherche à renforcer ses échanges internes, avec ces 53 milliards, le Togo se pose en exemple.
Le pays démontre qu’avec audace et stratégie, il est possible de transformer les frontières en ponts commerciaux.
Une leçon de résilience et d’ambition qui pourrait bien inspirer ses voisins et redessiner les contours du commerce ouest-africain.
