Dans un contexte économique tendu, le Ghana reçoit une bouffée d’oxygène inattendue de la part des États-Unis.
Le pays de l’Oncle Sam, par le biais de l’agence Moody’s, vient de lancer un signal fort à ce pays ouest-africain en proie aux tourments économiques.
Alors qu’Accra, la capitale ghanéenne, est devenu un lieu où les décideurs scrutent avec anxiété les tableaux de bord économiques, une excellente nouvelle tombe : Moody’s envisage de rehausser la note souveraine du pays. Un coup de théâtre qui pourrait bien redistribuer les cartes sur l’échiquier financier ghanéen.
Cette décision n’est toutefois pas tombée du ciel. Elle est le fruit d’un plan diplomatique et financière minutieusement orchestré.
Le 24 juin, le Ghana avait sorti un accord de principe avec les détenteurs de ses euro-obligations. Résultat ? Une restructuration de 13 milliards de dollars de dettes, une solution qui a fait disparaître 4,7 milliards de dollars des créances.
Et ce n’est pas tout. Le Ghana a également convié ses créanciers officiels à la danse, obtenant une restructuration de 5,4 milliards de dollars supplémentaires. Un pas de deux qui n’a pas échappé au regard du FMI.
Ce rapprochement Ghana-États-Unis, via Moody’s, pourrait bien être la bouffée d’oxygène tant attendue par une économie en apnée depuis la suspension du paiement de sa dette extérieure en décembre 2022.
C’est comme si, après une longue traversée du désert, le Ghana apercevait enfin l’oasis de la stabilité financière.
Ainsi, dans ce grand théâtre de l’économie mondiale, le Ghana, sous le regard bienveillant des États-Unis, semble prêt à entamer un nouveau acte.
Un acte où les chiffres rouges pourraient bien virer au vert, redonnant espoir à tout un peuple. L’histoire nous dira si ce coup de pouce américain sera le début d’un happy end économique pour le Ghana.
