Le capitaine Ibrahim Traoré a récemment fait de terribles révélations concernant la Côte d’Ivoire.
Il a notamment déclaré qu’il existe à Abidjan un centre d’opération pour déstabiliser le Burkina Faso.
Daouda Coulibaly Sa Majesté a réagit face aux graves accusations du capitaine Ibrahim Traoré.
« Il y a deux mois de cela, je vous disais qu’il fallait sauver le soldat RYAN, pour ne pas dire le soldat IB, parce qu’aujourd’hui, l’homme est cohérent, il est dans sa démarche, c’est toujours la même chose.
Pour ma part, quelqu’un qui a déjà tenu des propos qui se détachent violemment de la vérité peut encore dire autre chose qui s’en détache encore plus (…).
En matière de droit, celui qui doit apporter des preuves, c’est celui qui porte l’accusation.
C’est lui qui accuse, donc qu’il donne les preuves de ce qu’il vient d’annoncer.
Aujourd’hui, IBRAHIM TRAORÉ est incapable de faire face aux besoins les plus primaires du peuple burkinabé.
Je n’ai rien contre le peuple burkinabé, mais j’ai un problème avec sa politique et sa gestion parce que, quand il dit de lui donner six mois pour gérer le problème de l’insécurité au Burkina face aux djihadistes, et qu’il est incapable de régler le problème des Burkinabés, de faire face aux questions de la vie chère, de faire face aux problèmes socio-politiques de son pays, et que dans ta propre armée, les gens même t’en veulent, alors il faut qu’il trouve un problème dans un problème (…).
Quand les enfants jouent dans la boue et que vous, en tant que grande personne, vous vous approchez de cette boue, ne vous étonnez pas qu’on vous éclabousse.
Le putschiste IB TRAORÉ est un enfant qui joue dans la boue, c’est un fait.
Et le Président Alassane Ouattara, étant un Président responsable, ainsi que le Président Béninois, ne rentrent pas dans ce jeu avec lui, car la seule chose qu’il connaît, c’est la violence, la force.
Il y a des canaux qui existent pour ce genre de choses. Il pouvait rappeler son Ambassadeur en Côte d’Ivoire, par exemple, pour consultation.
La parole d’un Président est sacrée, il ne parle pas le premier, généralement, il parle le dernier, parce que les propos qu’il tient sont irrévocables (…).
Il parle n’importe comment et finalement met en danger toute la sous-région.
Aujourd’hui, qui a plus à perdre quand le Burkina ou le Mali est déstabilisé ?
Aujourd’hui, on a plus de trois millions de Burkinabés en Côte d’Ivoire. Quand le Burkina est déstabilisé, c’est un afflux massif de réfugiés vers la Côte d’Ivoire (…) », a déclaré Daouda Coulibaly Sa Majesté.