La vidéo d’une femme fait la Une des réseaux sociaux depuis quelques heures et choque toute la Côte d’Ivoire en ce moment.
« Dans ladite vidéo, une jeune dame explique avoir été mal traitée après son accouchement à l’hôpital général de Grand Bassam survenue le 1er juillet 2024.
Elle ressentait depuis lors des terribles douleurs à la suite d’une série de sutures après l’accouchement.
Informé de la situation aux environs de 22 heures, le ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, M. Pierre N’gou DIMBA a dépêché aussitôt une ambulance au domicile de la patiente à Bonoua, pour une évacuation vers le pôle Gyneco-obstétrique et pédiatrique du CHU de Cocody, où l’équipe de garde l’attendait.
Une fois sur les lieux à 2h du matin, la dame a été rapidement prise en charge par l’équipe de garde.
Ce matin, une délégation du Ministère s’est rendue au chevet de la malade pour apporter la compassion du Ministre Pierre DIMBA.
Selon Professeur BONI, responsable du pôle Gyneco-obstétrique et pédiatrique du CHU de Cocody, son état de santé est moins inquiétant », peut-on lire sur la page Facebook officielle du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique.
Cependant, cette sortie du ministère est loin de calmer les ardeurs des internautes révoltés.
« Et pour vous, c’est suffisant ? Quelles sont les mesures disciplinaires qui seront prises ?
Une enquête est-elle prévue? Les responsabilités seront elles situées ? Un accompagnement psychologique est il prévu pour la dame et sa famille ? ».
« C’est bien déjà pour l’assistance. Au-delà, le ministère doit mettre l’accent sur la qualité de la formation des agents et sensibiliser les acteurs du secteur de la santé à plus d’humanisme ».
« Je suis ravi de l’apprendre. Certes, les autorités ont réagi avec humanité et responsabilité.
Néanmoins, il est impératif de déterminer les responsables en cas d’erreur médicale et de prendre les mesures adéquates.
Cela permettra à chacun d’exercer ses fonctions de manière exemplaire et de renforcer la confiance entre la population et le personnel médical, tant public que privé », lit-on parmi les réactions.