Selon un média espagnol, Moussa
Diaby pourrait quitter Aston Villa pour l’Arabie saoudite. Une
possible départ qui provoque du désespoir chez
certains.
Après Karim Benzema et N’Golo Kanté, Al-Ittihad pourrait bien
s’offrir un troisième international tricolore en la personne de
Moussa Diaby. Le club saoudien qui vient tout juste de recruter
Laurent Blanc pour être son nouvel entraîneur, serait sur le point
de signer l’attaquant d’Aston Villa et lui proposerait un contrat
de treize millions d’euros par saison durant cinq ans. Une départ
éventuel qui ne satisfait pas tout le monde.
Réagissant à cette information dévoilée samedi par El
Chiringuito, Dave Appadoo a dit son incompréhension face à la
possibilité de voir Moussa Diaby accepté une telle aventure. «
Ça me désespère. On parle d’un joueur qui est international
français, qui a vingt-cinq ans, qui ne vit pas sous les ponts. Il a
un salaire de Premier League, donc a mon avis très élevé. Après, il
fait ses choix, mais j’ai le droit de regretter que ce joueur-là,
qui est théoriquement dans ses plus belles années, fasse ce
choix-là. »
5 M€ de plus par an ?
Et le journaliste présent sur le plateau de la chaîne
L’Équipe de poursuivre son raisonnement. « Tu t’exiles
et évidemment tu t’enfermes. Tu es dans le meilleur championnat du
monde, tu vas jouer qui plus est la Ligue des champions avec Aston
Villa et un super coach. Tu perds toutes ses émotions-là et ce
potentiel plaisir pour aller dans un championnat où il n’y en aura
aucun. » Sous contrat jusqu’en 2028 avec son club actuel,
Moussa Diaby a disputé cinquante-trois matchs cette saison, pour
dix buts inscrits et neuf passe décisives offertes.
Pas sélectionné par Didier Deschamps pour l’Euro 2024 alors
qu’il avait été rappelé quelques mois plus tôt lors des matchs de
préparation, Moussa Diaby ferait un choix qui ne lui serait pas
vraiment favorable pour la suite de sa carrière en Bleu, s’il
venait à filer dans le Golfe. A noter enfin que son salaire annuel
actuel à Aston Villa serait de 7,9 millions d’euros. Le gain de
cinq millions de plus par an, pour des montants déjà très élevés,
en vaut-il vraiment la chandelle ?