jeudi, novembre 21, 2024

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Les États-Unis vont remettre 45 milliards à ce pays africain

Les États-Unis s’apprêtent à injecter la somme colossale de 45 milliards dans le secteur énergétique nigérian.

Cette initiative, fruit d’une collaboration entre l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et le ministère fédéral de l’Électricité du Nigeria, vise à transformer radicalement le paysage énergétique du pays le plus peuplé d’Afrique.

Le protocole d’accord, signé le 10 juillet, marque le début d’une nouvelle ère pour le Nigeria. Avec près de 90 millions de Nigérians privés d’accès à l’électricité et d’innombrables autres confrontés à un approvisionnement erratique, l’enjeu est de taille.

Le programme, soutenu par une subvention initiale de 75 millions de dollars, s’inscrit dans une vision plus large de réforme et de développement du secteur électrique.

Melissa Jones, directrice de la mission USAID/Nigeria, souligne l’ampleur de cette collaboration.

L’objectif est ambitieux : non seulement renforcer les liens entre l’USAID et le gouvernement fédéral nigérian, mais aussi créer un cadre propice aux partenariats avec d’autres acteurs clés, des gouvernements locaux aux entreprises du secteur.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de Power Africa, un programme qui a déjà permis de connecter plus de 33 millions de Nigérians au réseau électrique.

Avec 4,5 milliards de dollars mobilisés pour des projets d’électrification et plus de 200 entreprises du secteur hors réseau soutenues, Power Africa a déjà prouvé son efficacité.

L’engagement américain va au-delà d’un simple soutien financier. Il s’agit d’une véritable refonte du système électrique nigérian, visant à le rendre plus durable, fiable et accessible.

Cette approche holistique pourrait bien servir de modèle pour d’autres pays africains confrontés à des défis similaires.

Alors que le Nigeria se prépare à cette transformation énergétique majeure, le monde observe avec intérêt.

Cette collaboration entre les États-Unis et ce géant africain pourrait bien redéfinir les standards de coopération internationale en matière de développement énergétique.

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