La production d’or en Côte d’Ivoire s’apprête à connaître une expansion significative, avec des perspectives prometteuses s’étendant jusqu’à la fin de la décennie.
Plusieurs développements récents laissent en effet présager une augmentation substantielle de la production d’or en Côte d’Ivoire, renforçant la position du pays sur la scène minière africaine.
La mine de Tongon, pilier de l’industrie aurifère ivoirienne, voit sa durée de vie prolongée jusqu’en 2030 au moins.
Cette extension, annoncée par Hilaire Diarra, directeur général de la Société des mines de Tongon, résulte de nouvelles découvertes sur des sites satellites et d’un gisement important dans la région de Boundiali.
Avec une production annuelle d’environ 200 000 onces ces dernières années, Tongon continue de jouer un rôle crucial dans le paysage minier du pays.
Parallèlement, le gouvernement ivoirien a accordé des permis d’exploitation à Shark Mining pour le projet Koné.
Ce gisement, considéré comme le troisième plus important d’Afrique de l’Ouest, devrait produire en moyenne 349 000 onces d’or par an, avec des pics à 378 000 onces.
L’investissement prévu de 489 milliards FCFA promet de générer des emplois et de stimuler le développement local.
Ces évolutions s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie nationale visant à atteindre une production annuelle de 100 tonnes d’or d’ici 2030, soit le double de la production de 2023.
Pour réaliser cet objectif, la Côte d’Ivoire a mis en place un environnement favorable aux investissements, attirant ainsi des acteurs majeurs du secteur minier.
L’essor de la production d’or en Côte d’Ivoire représente un potentiel de croissance économique et de développement social pour les années à venir.
Toutefois, il convient de noter que la réalisation de ces projections dépendra de divers facteurs. On compte parmi eux la stabilité du marché de l’or et la capacité des entreprises à mobiliser les financements nécessaires.
