Futur diffuseur principal de la
Ligue 1, la plateforme DAZN est en train de licencier la moitié de
ses journalistes en Italie, où elle détient les droits de la Serie
A. Un très mauvais signal…
La Ligue 1 va embarquer dans le train DAZN, à ses risques et
périls. Après un long feuilleton, la LFP a décidé de faire de la
plateforme britannique le principal diffuseur du championnat de
France. Le Netflix du Sport a récupéré huit matches sur neuf à
chaque journée, la dernière rencontre ayant été attribuée à beIN
Sports.
Cette issue est pourtant loin de lever tous les doutes. D’une
part, il y a la somme assez faible que toucheront les clubs, qui
est loin d’être suffisante pour leurs finances. D’autre part,
il y a le prix de l’abonnement pour DAZN (la
somme de 40 euros par mois sans engagement est évoquée) qui paraît
effrayant. C’est plus que la chaîne Telefoot, à l’époque, qui
n’avait déjà pas trouvé son public à 25 euros par mois.
L’Italie s’inquiète déjà avec DAZN
Beaucoup se demandent comment DAZN, qui déplore d’importantes
pertes à l’échelle européenne avec ses diverses activités, va
pouvoir être rentable. Et l’inquiétude risque de grandir avec la
dernière nouvelle venue d’Italie, où DAZN détient les droits de la
Serie A jusqu’en 2029 après avoir trouvé un accord à 4,5 milliards
d’euros. Les journalistes de la chaîne ont dénoncé le fait que la
plate-forme britannique voulait se séparer de près de la moitié de
ses effectifs, pour des raisons économiques.
Le signal envoyé est très mauvais, et rappelle de mauvais
souvenirs au football français. « En 2018, la France a signé
avec Mediapro alors que la Série A avait retoqué son accord avec le
groupe espagnol, par faute de garanties, rappelle Pierre
Rondeau, spécialiste de l’économie du sport. En 2024, Il SE
PASSE QUASIMENT LA MÊME CHOSE : la France signe avec DAZN pendant
que l’Italie s’inquiète. » Préoccupant, en effet…
