Le Paris Saint-Germain n’a pas du
tout apprécié les propos de John Textor à son encontre. Le club de
la capital a mis en garde le patron de l’Olympique
Lyonnais.
John Textor se doutait-il que sa sortie sur le Paris
Saint-Germain faite ce mercredi, dans le cadre d’un entretien
accordé à Globo Esporte, allait provoquer l’ire du club du
président Nasser al-Khelaïfi ? Pas sûr. Ou en tout cas peut-être
pas à ce point. Alors qu’il s’y plaignait notamment de devoir
lutter face à un club de Ligue 1 diriger par « un pays, pas un
propriétaire », le patron de l’Olympique Lyonnais avait aussi
lâché qu’il espérait pouvoir « botter le cul » du PSG la
saison prochaine. Autant de mots qui ont fait disjoncter la
direction parisienne.
Dans un courrier dévoilé vendredi par RMC, le Paris
Saint-Germain a répliqué point par point et n’a pas ménagé un John
Textor littéralement envoyé dans les cordes sans ménagement. Par la
plume de son secrétaire général, Victoriano Melero, Paris a par
exemple qualifiées de « déplacées, particulièrement fausses,
hypocrites et irrespectueuses », les déclarations de
l’Américain. Lui rappelant que le Qatar n’était plus seul
propriétaire du PSG, puisque l’investisseur américain Arctos, a
fait son entrée au capital il y a quelques mois, le dirigeant
parisien a aussi parlé des droits TV.
Menace d’action en justice
Et pour cela, le courrier envoyé à John Textor n’a pas fait dans
la dentelle, révélant les dessous du transfert de Bradley Barcola
l’été dernier. « Vous faites la morale aux autres clubs
français en leur affirmant de ne pas s’inquiéter de l’absence de
revenus garantis, tout en demandant en privé de faire des payements
en avance pour le transfert de Bradley Barcola pour bénéficier de
revenus pour votre propre mercato. »
Enfin, RMC a mis en avant une fin de courrier aussi
glaciale que claire, avec un avertissement cinglant du PSG à John
Textor : « Cependant, si vous continuez vos commentaires
diffamatoires et préjudiciables, nous serons forcés de vous ajouter
à notre nombre grandissant d’actions en justice au Brésil avec une
procédure supplémentaire en France. »