samedi, septembre 21, 2024

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Vincent Labrune, un train de vie qui ne passe pas

Les présidents de Ligue 1
aimeraient fortement que la LFP baisse certaines de ses dépenses,
comme le salaire de Vincent Labrune.

Des revenus en baisse… et des charges en hausse. C’est l’autre
problème de la LFP en ce moment, qui vit elle aussi au-dessus de
ses moyens. Selon L’Equipe, plusieurs postes de dépenses agacent
clairement les présidents de Ligue 1, qui aimeraient que l’instance
dirigeante se serre aussi la ceinture.

En détail, il y l’achat récent d’un nouveau siège, acquis pour
120 millions d’euros (alors que le même immeuble avait été vendu
pour 73,1 millions d’euros trois ans et demi auparavant, rappelle
L’Equipe), avec un montant de l’opération qui atteint les 131
millions d’euros en comptant les travaux.

En outre, la LFP a vu ses effectifs grandir, en atteignant les
160 salariées (contre seulement 90 il y a deux ans), avec parfois
des salaires très généreux accordés à certains cardes. La
rémunération du président Vincent Labrune, elle aussi, a grimpé: de
420 000 euros annuels en 2020 à son arrivée, le salaire de l’ancien
dirigeant de l’OM est passé à 1,2 millions par an, avec un bonus de
3 millions d’euros perçu suite à la signature du contrat avec
CVC.

« Ce train de vie n’est plus possible »

Dans un contexte de crise, tout cela fait forcément jaser.
« Ce train de vie n’est plus possible, forcément, il était
calibré sur des droits télé à un milliard d’euros
, reconnaît
Laurent Nicollin, le président de Montpellier. Des dirigeants
de clubs bossent avec la Ligue sur ce dossier, pour réduire les
coûts, au niveau de la LFP et de LFP Médias. Entre les frais de
structure, les gens qui ne seront pas conservés, des économies
seront faites, et si notre club peut récupérer un ou deux millions
au passage… »

Nicollin est critique sur ce point, mais il reste pourtant un
fidèle soutien de Labrune. « Je l’apprécie et je
l’apprécierai toute ma vie,
assure dans L’Equipe le patron du
MHSC. On a eu beaucoup de chance de l’avoir quand il y a eu
Mediapro, il a bien géré avec l’État pendant les difficultés
post-Covid, il a géré de main de maître CVC, on était très content
d’avoir cette manne. Sans lui, on courait à la catastrophe. (…) Il
a fait plus de bonnes choses que de mauvaises. »

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