Incarcéré au Groenland pour une
action sur un navire baleinier en 2010, Paul Watson a reçu le
soutien de Bixente Lizarazu.
Cela fait désormais un mois et demi que Paul Watson dort en
prison. Incarcéré le 21 juillet dernier suite à une notice rouge
émise par Interpol en 2012, faisant suite à une demande du Japon
qui l’accusait de « conspiration d’abordage » pour un fait
remontant à 2010, celui qui est connu pour être un fervent
défenseur des baleines a déjà passé un mois et demi derrière les
barreaux. Il va même y rester vingt-huit jours supplémentaires,
soit jusqu’au 2 octobre, puisque la justice danoise vient de
prolonger sa détention, le temps de statuer sur la demande
d’extradition formulée par le Japon. Une situation qui fait
beaucoup réagir dans le monde.
En France notamment, les soutiens du militant écologiste se
manifestent depuis le rendu de la décision de justice ce mercredi.
Tandis que le président Emmanuel Macron s’est officiellement
positionné en faveur de Paul Watson en demandant sa libération au
Danemark, Bixente Lizarazu a lui aussi pris position jeudi.
Reprenant le passage de l’émission « Quotidien » durant
lequel le journaliste Jean-Michel Aphatie a mis en lumière la
situation, le champion du monde 1998 a posté un message sans
ambiguïté sur ses réseaux sociaux. « Dénoncer l’injustice faite
à Paul Watson !!! »
« Danemark, le monde te regarde »
La veille, Bixente Lizarazu avait déjà posté une première «
story » sur le sujet, reprenant le poste d’Hugo Clément : «
Danemark, le monde te regarde. Libérez Paul Watson. » De
leur côté, les avocats de Paul Watson ont aussitôt annoncé qu’ils
faisaient appel de la décision de maintenir leur client en prison.
Quant au Danemark, il se retrouve tiraillé entre cette demande de
libération et celle d’extradition formulée par le Japon.
Passionné de sports nautiques, Bixente Lizarazu est aussi un
amoureux de la nature. Pratiquement le surf avec assiduité, le
voilà désormais au soutien de Paul Watson. Mercredi à Paris,
environs 200 personnes étaient présentes pour elles aussi être au
côté de l’accusé de soixante-treize ans.