vendredi, décembre 27, 2024

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Zidane, gros clash chez les Bleus

Incontesté leader des Bleus de
France 98, Zinedine Zidane n’en entretient pas moins des relations
difficiles avec certains de ses anciens coéquipiers.

Près de deux décennies après l’arrêt de sa carrière, Zinedine
Zidane jouit d’une popularité à nulle autre pareille, qui en fait
toujours l’un des sportifs préférés des Français. Critiquer
l’ancien meneur de jeu est le plus souvent considéré comme un crime
de lèse-majesté et Noël le Graët en avait les frais, il y a un an,
ses propos acerbes au sujet du Marseillais précipitant son départ
de la Fédération Française.

Ses anciens coéquipiers n’ont d’ailleurs généralement que du
bien à dire du Ballon d’Or 1998, que ce soit en club ou en
sélection. Emmanuel Petit fait donc figure d’exception. Car
l’ancien Gunner n’avait pas hésité, dans son autobiographie A fleur
de peau, à s’en prendre à Zizou, lui reprochant de ne pas
s’investir suffisamment au regard de son statut.

« Il se moque de qui ? »

« Zidane, c’est l’icône absolue ! Certes, il réalise
certaines actions caritatives, mais c’est loin du compte au regard
de son considérable pouvoir. Il doit s’exposer davantage »,

avait-il écrit, s’attirant une réponse acerbe de l’ancien
Bordelais. « Je lui ai dit ce que je pensais, tout simplement.
Moi, je l’ai fait entre quatre yeux et pas dans la presse. Je ne
veux plus le voir », avait-il ainsi lancé dans les colonnes de
L’Equipe.

« Je l’ai croisé, déjà. Je lui ai dit ce que j’avais à lui
dire. Il fait quoi, lui, aujourd’hui, Petit ? Il se moque de qui ?
On le voit partout,
avait-il renchéri. Il ne faut pas
prendre les gens pour des idiots. Ce qui m’énerve, c’est que j’ai
croisé ces gens-là plusieurs fois et qu’ils ne m’ont rien dit. Et
après, ils balancent ! Je dis non. »

Des années plus tard, Emmanuel Petit, à qui ZZ avait demandé de
revenir ses propos, avait expliqué regretter sa sortie. « Si
c’était à refaire, je ne le referais pas. Parce que la notion
d’équipe est plus importante que moi. Ce groupe mérite d’être
protégé,
avait-il confié en 2021. La dimension sociale et
l’affectif que tous les gens nous donnent tous les jours, c’est un
truc de malade. On n’a pas le droit. Je n’ai pas le droit.
»

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