C’est passé inaperçu, mais le
Real Madrid a hérité d’un des tirages au sort les plus « faciles »
de la première phase de la Ligue des champions, avec Liverpool en
seul adversaire de taille.
Alors que
le PSG a le deuxième tirage au sort le plus
difficile de la toute nouvelle « phase de la ligue »
de la
Ligue des champions, avec des chocs contre Arsenal,
l’Atlético, le Bayern et Manchester City (rien que ça), le Real
Madrid, à l’inverse, des clubs les mieux lotis. Le tenant du titre
de la C1 a hérité d’un des parcours les plus faciles si on prend en
compte les coefficients UEFA de ses adversaires. Cela doit
permettre aux Merengues renforcés par Kylian Mbappé de faire le
plein de points pour finir dans le top 8 du classement général.
Le Real se déplacera certes à Anfield pour défier le Liverpool
de Mohamed Salah, le 27 novembre, mais il s’agit probablement du
seul vrai choc au programme. Si le Borussia Dortmund viendra à
Bernabéu, le 22 octobre, pour une revanche de la dernière finale,
le représentant allemand n’est pas forcément plus fort qu’au
printemps dernier. Mats Hummels, Jadon Sancho ou Niclas Füllkrug ne
sont plus là. L’AC Milan se rendra également dans la capitale
espagnole et les Rossoneri, eux aussi, n’ont pas mis les moyens
pour renforcer leur effectif. Le club lombard a de nouveau été
incapable de s’offrir les services d’un buteur vedette, se
contentant d’Alvaro Morata.
Le Real Madrid contre le Losc et Brest
Les champions d’Espagne ne devront toutefois pas se rater
puisqu’ils affronteront également l’Atalanta de Gian Piero
Gasperini, vainqueur de la Ligue Europa (et battu en Supercoupe
d’Europe à la mi-août), ainsi que Stuttgart, Lille à Pierre-Mauroy,
Salzbourg et le Stade Brestois à Guingamp, lors de la dernière
journée le 29 janvier prochain. Ce sont les Young Boys de Berne qui
ont le tirage le plus « facile » à la moyenne des coefficients
UEFA, avec l’Inter, le Barça, l’Atalanta, le Shakhtar, l’Etoile
rouge, le Celtic, Aston Villa et Stuttgart comme adversaires.
Le Real est souvent pointé du doigt pour bénéficier de
(nombreuses) décisions arbitrales favorables ainsi que de tirages
plutôt cléments en phase de groupes ou en huitièmes de finale (car
ils sont premiers de groupe, aussi). Les joueurs de Carlo Ancelotti
ont par exemple hérité d’un groupe composé de Naples, Braga et
l’Union Braga l’an dernier et de Leipzig, du Shakhtar et du Celtic
en 2022. Il faut remonter à 2019 pour voir le Real tomber dans un
groupe de la mort avec le PSG (défaite 3-0 et nul 2-2).