jeudi, décembre 26, 2024

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Emmanuel Petit, ses coupables prennent cher

Emmanuel Petit est sorti de ses
gonds vendredi. Le champion du monde 1998 s’en est pris verbalement
aux dirigeants du football tricolore.


La réélection de Vincent Labrune
cette semaine au
poste de président de la Ligue de football professionnel continue
de faire des vagues. Confirmé dans son rôle avec pas moins de 85%
des voies de l’Assemblée générale, le dirigeant est reparti pour
quatre ans de mandat. Et si Vincent Labrune a facilement pris le
meilleur sur son challenger repêché, Cyril Linette, c’est parce que
les présidents de clubs de Ligue 1 l’ont très largement plébiscité.
Et cela ne passe pas aux yeux d’Emmanuel Petit.

Dernier buteur tricolore lors de la finale de Coupe du monde
remportée par les Bleus face au Brésil en 1998, celui qui est
aujourd’hui consultant sur RMC a été pris d’un accès de
colère contre les dirigeants du football français. « Ce qu’il
s’est passé sur le corps électoral récemment, c’est n’importe quoi.
C’est une république bananière. Ca fait tellement longtemps que ça
existe que je suis surpris que les gens soient surpris.
» Et
l’ancien milieu de terrain de poursuivre son laïus avec un
agacement toujours bien présent.

« Ils veulent mourir ensemble »

« Cette barre de un milliard (pour les droits TV de la Ligue
1, ndlr), c’était n’importe quoi. C’était surréaliste. […] Pourquoi
ils ont fait ce contrat avec CVC ? C’était pour ne pas être en
faillite. Mais derrière on sort de la pandémie (de COVID-19) et on
continue à faire les mêmes conneries. Il y a quelques années avant
la pandémie, le football français se coupait déjà de ses propres
fans. Ça fait longtemps qu’ils ne pensent plus à leurs fans.
»
Et Emmanuel Petit a continué en faisant référence à une expression
employée par Vincent Labrune après sa réélection.

« Aujourd’hui, ils se coupent même des consommateurs. Les
gens préfèrent ne plus payer. Ils appellent ça ‘un premier premium’
? Mais arrête de te foutre de moi. Un produit premium que personne
ne regarde et pour lequel personne ne veut dépenser. C’est gens-là
sont responsables depuis quinze ans de la vanité qui les vampire en
permanence. Ils bouffent entre eux.Et quand tu vois ce qu’il ce
qu’il s’est passé avec les élections, ce n’est que la résultante de
tout ça. Ils veulent rester entre eux et mourir ensemble.
[…]
Ce sont des fossoyeurs. »

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