En passe de s’engager avec
l’Olympique de Marseille, Adrien Rabiot ne convainc pas Daniel
Riolo, très critique à son égard.
Le fol été de l’Olympique de Marseille n’en finit décidément
plus. Le marché des transferts a beau s’être achevé il y a quinze
jours, le club olympien est en passe de signer l’un des plus gros
coups du mercato. Sans club depuis la fin de son aventure à la
Juventus Turin, Adrien Rabiot, pourtant courtisé par de nombreux
cadors européens tout au long de l’été, s’apprête en effet à
s’engager avec les Ciel et Blanc.
Selon un communiqué publié par le club, un accord de principe a
été trouvé par les deux parties et l’ancien Parisien est attendu
dans les prochaines heures à Marseille pour passer la visite
médicale et parapher son nouveau contrat, un bail de deux ans
assorti d’un salaire avoisinant les 3,5 millions d’euros annuel.
Pablo Longoria et ses équipes peuvent bien jubiler.
« Personne n’en voulait en Europe »
« C’est assez incroyable ce qui est en train de se passer à
Marseille. Convaincre Rabiot de baisser son salaire de moitié
quasiment pour venir jouer à Marseille, c’est fort. Ce que Benatia
a fait depuis son arrivée, c’est assez incroyable en termes de
réseaux », a d’ailleurs confié Daniel Riolo au micro de RMC,
n’en émettant pas moins quelques réserves sur le natif du
Val-de-Marne.
« Je ne vais pas me rouler par terre parce qu’ils prennent
Rabiot. Il vient surtout parce que personne n’en veut. Si les gens
tombent en extase parce que Rabiot vient à l’OM, attention quand
même, a-t-il ainsi lancé. Personne n’en voulait en Europe,
il baisse la moitié de son salaire. Pour moi, quand il rejoint la
Juventus après son départ du PSG (en 2019), ça correspond aux pires
années de ce club. C’est un milieu de terrain qui a très peu de
qualités, à part des qualités techniques. »
« S’il réussit en Ligue 1, c’est parce que la Ligue 1 lui
réussira peut-être en termes de rythme mais il ne met aucun rythme
dans ses matchs, a-t-il poursuivi. Que ce soit en équipe
de France avec l’équipe de France ou à la Juventus avec Allegri,
qui avait un style ultra défensif, dans lequel il a pu s’épanouir,
j’attends de voir dans le style De Zerbi. Il a pu s’y préparer et
peut-être que sa technique sera peut-être importante pour la
préparation des actions. Pour le reste… je n’ai jamais été fan du
joueur. J’ai arrêté d’être fan de lui après le PSG-Barça (4-0), le
meilleur match de sa carrière. »
